disques dursPour une meilleure connaissance du stockage des données informatiques ; les différentes sortes de disques durs : le disques durs multimédias, le disque virtuel, micro drive, disques durs amovibles, le solid state drive, le disque hybride.

Disques durs multimédias

Disques durs multimédias

Les disques durs multimédias sont un type de disque dur externe muni, en plus de sa capacité de stockage, de fonctions de décodage de flux multimédias et de sorties auxquelles on peut connecter un dispositif d’affichage et d’écoute, afin de restituer les fichiers multimédias qu’il contient (audio, photo, vidéo) sans passer par un ordinateur.

Ils sont généralement vendus avec une télécommande, qui permet de piloter la lecture des fichiers et la navigation au sein de l’OSD qui s’affiche à l’écran.

[amazon_link asins=’B0058SN0PQ’ template=’ProductAd’ store=’labouine-21′ marketplace=’FR’ link_id=’68656ad0-31d2-11e8-9796-d356a13f0a12′]Les disques durs multimédias diffèrent des baladeurs multimédias dans le sens où ils ne disposent pas d’un écran intégré, et où ils ne peuvent pas être utilisés en situation de mobilité, puisqu’ils ne sont pas munis d’une batterie interne, contraignant ainsi à une alimentation électrique par le secteur.

Encodage

Plus rarement, certains sont aussi capables d’encoder un flux venant d’une source analogique (tuner de télévision ou de radio, caméscope, etc.) ; ils se rapprochent alors des numériscopes, dont ils se distinguent toutefois par le fait qu’ils sont davantage pensés pour être un périphérique d’ordinateur qu’une set-top box. Dans tous les cas, les disques durs multimédias se différencient des media centers dans le sens où ils ne sont pas capables de traiter et de modifier les flux.

Entrées

Les fichiers qu’un disque dur multimédia contient et peut lire sont importés au moyen d’une connectique de type USB 2, et parfois Wi-Fi et Ethernet, permettant alors d’intégrer le disque dur multimédia au sein d’un réseau domestique, afin d’assumer les mêmes fonctions qu’une passerelle multimédia. Certains disques durs multimédias disposent également d’un lecteur de cartes mémoire, et/ou de la fonction USB Host, de sorte qu’ils peuvent être alimentés en contenus depuis un téléphone mobile, un assistant personnel, un baladeur numérique, un appareil photo ou un caméscope numérique sans passer par un ordinateur.

Sorties

Les sorties peuvent être analogiques (jack, péritel, RCA, S-Vidéo) et/ou numériques (S/PDIF, HDMi). Certains disques durs multimédias sont capables de décoder des flux haute définition.

Capacités de stockage

Les disques durs multimédias vont d’une centaine de gigaoctets à quelques téraoctets, pour un prix compris entre 80 et 400 euros.

Source

  • Henri-Pierre Penel, Test : Les disques dur multimédiasSciences et Avenir, octobre 2007, pp. 93-97.
Disque dur externe

Les disque durs externes

Historiquement le premier disque dur amovible à large diffusion commerciale était un boitier rackable contenant un disque dur et doté d’une interface IDE,

Avec ce type de technologie, aucun branchement à chaud n’était possible. Les disques externes raccordables à chaud commercialisés par la suite sont principalement dotés d’un port FireWireeSata ou USB.

Les disques durs externes raccordés via un port USB sont de plus en plus abordables, et atteignent des capacités de 250 Go320 Go500 Go, ou même supérieures à To, pour un usage typique de sauvegarde de données volumineuses (photos, musique, vidéo).

L’interface est de type USB 2.0 ou USB 3.0, et elle sert aussi à l’alimentation électrique. Ils sont parfois dotés de deux prises USB, la deuxième permettant une meilleure alimentation en énergie, un port étant limité à 500 mA; l’utilisation de deux ports permet d’atteindre 1 000 mA.

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Disque virtuel

 Les disques virtuels

Un disque virtuel est un logiciel qui permet d’émuler un disque à partir d’un espace alloué en mémoire centrale. Sa création est faite par le pilote de disque virtuel, sa destruction est faite par la réinitialisation ou l’extinction de l’ordinateur (plus rarement par le pilote), les accès se font par des appels systèmes identiques à ceux pour les disques réels (le noyau doit contenir les pilotes adéquats). Les temps d’accès sont extrêmement rapides, en revanche, par nature, la capacité d’un disque virtuel ne peut excéder la taille de la mémoire centrale.

Les données étant perdues si la mémoire n’est plus alimentée électriquement, on écrit en général sur un disque virtuel des fichiers pour lecture seule, copies de fichiers sur disque, ou des fichiers intermédiaires dont la perte importe peu, par exemple :

  • les fichiers overlay de code exécutable (souvent d’extensions .OVR ou .OVL) ;
  • les fichiers intermédiaires de compilation (extensions .OBJ ou .o).

Article détaillé : RAM Disque.

Microdrive

Le Microdrive , crée en 1998 par IBM, est une marque déposée pour un disque dur de très petite taille développé puis commercialisé à partir de 1999 pour répondre aux besoins des baladeurs numériques et surtout de la photographie numérique.

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Article détaillé : Microdrive (informatique).

Disque dur hybride

Les disques durs hybrides

À mi-chemin entre le disque dur et le SSD, les disques durs hybrides (SSHD) sont des disques magnétiques classiques accompagnés d’un petit module de mémoire Flash (8 à 64 Go selon le fabricant) et d’une mémoire cache (8 à 64 Mo selon le fabricant).

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Développé en priorité pour les portables, l’avantage de ces disques réside dans le fait de réduire la consommation d’énergie, d’augmenter la vitesse de démarrage et d’augmenter, enfin, la durée de vie du disque dur.

Lorsqu’un ordinateur portable équipé d’un disque hybride a besoin de stocker des données, il les range temporairement dans la mémoire Flash, ce qui évite aux pièces mécaniques de se mettre en route.

L’utilisation de la mémoire Flash devrait permettre d’améliorer de 20 % les chargements et le temps de démarrage des PC. Les PC portables devraient quant à eux profiter d’une augmentation d’autonomie de 5 à 15 %, ce qui pourrait se traduire par un gain de 30 minutes sur les dernières générations de PC portables.

Le Solid State Drive

Le Solid State Drive

Un SSD (pour Solid State Drive) peut avoir extérieurement l’apparence d’un disque dur classique, y compris l’interface, ou avoir un format plus réduit (mSATA, mSATA half-size, autrement dit demi-format) mais est dans tous les cas constitué de plusieurs puces de mémoire flash et ne contient aucun élément mécanique.

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Depuis 2008, on voit la commercialisation d’ordinateur portable (généralement des ultra portables) équipés de SSD à la place du disque dur, par la plupart des grands constructeurs (Apple, Acer, Asus, Sony, Dell, Fujitsu, Toshiba, etc.). Ces modèles peuvent être utilisés par exemple dans un autobus, ce qui serait déconseillé pour un modèle à disque dur physique, la tête de lecture risquant alors d’entrer en contact avec le disque et d’endommager l’un et l’autre.

Comme toute nouvelle technologie les caractéristiques évoluent très rapidement :

  • en 2009, on trouve des modèles de 128 Go à des prix d’environ 350 $ ce qui reste nettement plus cher qu’un disque dur ;
  • mi-2011, on trouve des SSD de 128 Go à moins de 200 euros, et la capacité des SSD disponibles dépasse désormais To ;
  • fin 2012, on trouve des SSD de 128 Go aux alentours de 75 euros ;
  • fin 2014, on trouve des SSD de 240 Go aux alentours de 80 euros ;
  • en 2017, on trouve des SSD de To pour moins de 300 euros.

Article détaillé : Solid State Drive.

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