De nos jours, le journal télévisé est devenu une source d’information essentielle pour de nombreuses personnes. Cependant, il est de plus en plus fréquent de constater que l’information réelle est remplacée par des sujets anecdotiques, des micro-trottoirs et des reportages insignifiants sur la vie quotidienne. Cette tendance à privilégier le sensationnalisme et l’insignifiant au détriment de l’information véritable est préoccupante.

Les faits divers occupent une place de plus en plus importante dans les journaux télévisés. Bien qu’ils puissent être intéressants sur le plan humain, ils ne devraient pas être au centre de l’actualité. Les sujets de société, les problèmes économiques et politiques méritent une plus grande attention de la part des médias. Il est essentiel que les citoyens soient informés des enjeux qui les concernent directement.

De plus, les partis politiques et la récupération politique sont également des sujets qui occupent une place disproportionnée dans les journaux télévisés. Les débats politiques sont souvent réduits à des querelles partisanes, au détriment d’une analyse approfondie des enjeux et des solutions possibles. Il est important de rappeler que l’objectif du journalisme est d’informer et non de servir les intérêts d’un parti politique en particulier.

Le politiquement correct est un autre problème qui nuit à la qualité de l’information diffusée. Parfois, des sujets sensibles sont évités ou traités de manière superficielle afin de ne pas offenser certaines sensibilités. Cela conduit à une information biaisée et incomplète. Les médias doivent être capables de traiter de sujets délicats de manière objective et équilibrée, sans craindre les réactions négatives.

Il est également important de souligner que l’information diffusée à la télévision est souvent présentée de manière destructurée, ce qui rend sa mémorisation et sa compréhension minimales. Les reportages sont souvent très courts et manquent de profondeur. Les informations sont souvent présentées de manière fragmentée, sans contexte ni explication approfondie. Cela rend difficile pour les téléspectateurs de se faire une idée précise de la situation.

La nouvelle censure : De l’information sans infos

La subtilité de la censure moderne réside dans l’absence de censeurs. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une nouvelle forme de censure, où l’information est déstructurée et la mémorisation minimale.

Un journal télévisé moyen ne contient que 2 à 3 minutes d’informations réelles. Le reste est occupé par des reportages anecdotiques, des faits divers, des micro-trottoirs et des émissions de télé-réalité sur la vie quotidienne.

Cette surabondance de contenus non informatifs a un impact direct sur notre capacité à comprendre les enjeux de notre société. Nous sommes submergés par des informations insignifiantes, ce qui rend difficile la distinction entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas.

Cette nouvelle forme de censure est d’autant plus dangereuse qu’elle se cache derrière une apparence de liberté d’expression. Nous avons accès à une multitude de sources d’informations, mais elles sont souvent biaisées, manipulées ou déformées.

Pour lutter contre cette nouvelle censure, il est essentiel de développer notre esprit critique et de chercher des sources d’informations fiables et indépendantes. Il est également important de diversifier nos sources d’informations et de ne pas se limiter à un seul média.

En conclusion, la censure moderne se caractérise par une surabondance d’informations non pertinentes, qui nuit à notre capacité à comprendre les enjeux de notre société. Il est essentiel de rester vigilants et de rechercher des informations fiables et indépendantes pour ne pas tomber dans le piège de cette nouvelle forme de censure.

L’influence des médias sur notre quotidien

Les médias jouent un rôle prépondérant dans notre vie quotidienne. Ils sont omniprésents et nous informent sur une multitude de sujets. Cependant, il est important de se questionner sur la qualité de l’information qui nous est transmise.

En effet, les médias ont tendance à privilégier certaines thématiques au détriment d’autres. Les sujets dits “insignifiants” sont souvent mis en avant, tels que le sport, les faits-divers ou encore les reportages pittoresques sur les villages de la France profonde. Ces sujets divertissants captent l’attention du public, mais ne sont pas forcément les plus pertinents.

De plus, les médias sont également le relais de campagnes de promotion pour des produits culturels tels que les spectacles, les films, les livres ou encore les disques. Il est important de garder à l’esprit que ces contenus sont souvent présentés de manière déguisée, sous forme de publicités. Il est donc essentiel d’avoir un esprit critique et de ne pas se laisser influencer aveuglément.

Il est primordial de diversifier nos sources d’information et de ne pas se limiter aux médias traditionnels. Internet offre aujourd’hui de nombreuses possibilités pour accéder à une information plus variée et indépendante. Il est également essentiel de développer notre esprit critique afin de distinguer le vrai du faux, et de ne pas se laisser manipuler par les médias.

En conclusion,

il est essentiel de remettre l’information réelle au centre des journaux télévisés. Les faits divers, les sujets anecdotiques et la récupération politique ne devraient pas occuper une place aussi importante. Les médias doivent traiter des sujets de société, des problèmes économiques et politiques de manière approfondie et objective. Il est également nécessaire de faire preuve d’objectivité et d’équilibre dans le traitement des sujets sensibles. En faisant cela, les journaux télévisés pourront remplir leur rôle d’informer les citoyens de manière efficace et pertinente.

les médias ont une influence certaine sur notre quotidien. Il est important de rester vigilant et de ne pas se laisser submerger par des sujets insignifiants ou des publicités déguisées. La diversification des sources d’information et le développement de notre esprit critique sont des éléments essentiels pour une consommation médiatique éclairée.

Livres sur le thème à mettre dans la bibliothèque : 

Comment devenir le maître du monde en semant le chaos dans le peuple

Comment devenir les maîtres du monde à l’époque d’Internet ? En centralisant l’ordre et le pouvoir autour d’une minorité et en semant le désordre dans le peuple, rabaissé à l’état de pantins paniqués. La méthode ? L’ingénierie sociale, incluant l’infiltration des esprits, l’analyse de nos moindres faits et gestes, le contrôle des comportements à distance, le marketing de l’intime et l’organisation des réjouissances qui font de nous de bons consommateurs. Devant le succès grandissant de cet essai publié en 2009 et actualisé en 2014, ce compendium d’ingénierie sociale a été revu et mis à jour par l’auteur en 2023. Cette troisième édition intègre les dernières manifestations du chaos social instrumentalisé par les pouvoirs depuis huit ans. Avec la crise du Covid et la guerre en Ukraine, ce texte, qui prolonge l’essai politique insurrectionnel signé du Comité Invisible et attribué aux inculpés de l’affaire de Tarnac, est plus que jamais d’une brûlante actualité.L’auteur a une formation universitaire en philosophie ainsi qu’en sciences de l’information et de la communication. Après avoir préféré l’anonymat, Lucien Cerise s’est résigné à assumer publiquement la paternité de son texte afin d’en assurer la diffusion.

Né en 1972, Lucien Cerise a une formation en sciences humaines et sociales, avec une spécialisation dans le langage et l’épistémologie. Il est également Docteur en philosophie, écrivain et conférencier.

Le nouvel essai percutant de Mathieu Bock-Côté.
” Les Occidentaux ont voulu se faire croire après la chute du communisme que l’histoire du totali tarisme était derrière eux, qu’elle ne les concernait plus. Au pire redoutaient-ils l’apparition d’un totalitarisme doux, à visage humain, mais ils ne le croyaient pas vraiment, ne le prenaient pas au sérieux. Et pourtant, le totalitarisme revient. Dans l’incrédulité générale, puisqu’il revient sans goulag, car il n’en a plus besoin. Et il revient sous une forme paradoxale.
Nos sociétés veulent croire que ce qu’elles appellent “l’extrême-droite’ les menace existen tiellement, comme si elle sortait des enfers pour les y ramener avec elle.
Cette catégorie politique fantomatique, in définissable, manipulée et instrumentalisée, sert essentiellement à étiqueter tous ceux qui s’opposent au régime diversitaire. Mais pas seulement : toute personnalité de gauche n’adhérant pas à la doxa ambiante est désormais frappée de cette marque de l’infamie.
La lutte contre la prétendue “extrême-droite’ justifie aujourd’hui une suspension progressive des libertés, le retour de mécanismes d’ostracisme et un contrôle social croissant, prétendant éradiquer le mal du cœur de l’homme. En d’autres mots, ce n’est pas “l’extrême-droite’ qui nous menace, mais la lutte contre “l’extrême-droite’ qui nous conduit au totalitarisme. Je sais cette thèse contre-intuitive. Je me donne la mission ici de la démontrer. “

Sociologue, Mathieu Bock-Côté est une figure de la vie intellectuelle au Québec. Universitaire, essayiste et chroniqueur, il collabore au Figaro, à Commentaire et auparavant à la revue Débat. D’orientation indépendantiste et conservatrice, c’est un spécialiste de sociologie politique. Il a publié avec succès Le multiculturalisme comme religion politique (Le Cerf, 2016), L’empire du politiquement correct (Le Cerf, 2019) et dans la collection La Cité aux Presses de la Cité La Révolution racialiste et autres virus idéologiques (2021)